Ici donc, la suite de l’histoire entre Salvador da Bahia et Rio de Janeiro…
Avant de prendre la mer, on a envie d’aller faire faire un petit tour à Myriades dans le golfe de Salvador, pour découvrir un spot que les brésiliens adorent et savourent : Itaparica. C’est un lieu où une lagune se créée lorsque la mer descend, et qui permet de se vautrer sur une plage temporaire, et d’y savourer l’eau chaude en barbotant au milieu des petits poissons. Quand je dis se vautrer sur la plage, c’est vraiment ça … les gens viennent s’y poser sans s’allonger sur leur serviette de bain (puisque le sable est mouillé), mais ils se roulent, s’assoient, se roulent, s’allongent, se vautrent assis-couchés par terre (enfin, par sable 😉 ) et discutent, se re-roulent, papotent, rigolent, boivent, barbecutent, pic-niquent joyeusement sous un parasol sorti du bateau, trinquant à la bière en cannete, ou au vin blanc servi dans des verres à pieds … à chacun son plaisir !
Nous on a choisi de vautrer Myriades plutôt que de le faire nous-mêmes … eh oui grande première, nous allons beacher !!! en français : nous allons plager … hum … nous allons poser Myriades sur le sable lorsque la mer se retirera, comme ça on pourra lui frotter la coque et le chatouiller sous le ventre, on pourra l’observer sous toutes ses coutures, et puis lorsque la mer remontera, hop, on relèvera l’ancre et on s’en ira. La première « basse mer » nous permet de prendre nos repères, de voir où et comment ça découvre, quelle est la nature du sol, la déclivité de la pente, … après, il n’y a plus qu’à attendre la prochaine basse mer (de jour, puisqu’il y a deux marées basses par 24h) pour faire l’exercice. C’est assez rigolo à réaliser, pas flippant mais un peu stressant pour Hervé. Voilà quelques images …
Un apprentissage que l’on retient : bien sonder le sol avant de beacher !!! on pensait que c’était « évidemment du sable partout », et on n’a pas été assez curieux … résultat des courses : l’arrière de Myriades a reposé dans la vase, ce qui fait qu’elle s’est infiltrée partout où elle pouvait … ! et SuperCaptain a dû plonger pour nettoyer tous les orifices de son bateau … Mais c’était cool !
Après Itaparica, on tente une autre aventure : remonter un rio le plus loin possible. Les navigateurs rencontrés ces derniers temps nous ont parlé du Rio da Serra, au sud de Camamu. Il parait que c’est tout beau tout calme, qu’il y a des gens très sympa au mouillage, et que c’est un endroit magique pour y rester des semaines …
On y va, et au final c’est sympa, mais voilà, sans plus. On s’arrête à Marau, et il n’y a pas de quoi y rester des semaines, non ! Par contre, naviguer au milieu de la mangrove c’est très joli, la verdure vient à nous, d’abord la terre, le sable, les arbres et les palmiers se rapprochent du bord de la rivière, puis les palétuviers bordent le rio et empêchent toute autre végétation de pousser (bon, en même temps il n’y a que de l’eau tout le temps, donc les arbres n’aiment pas trop). On s’enfonce dans la mangrove, on se dit qu’il faudrait s’appeler Poucet et jeter des petites bouées à l’eau pour retrouver notre chemin, car c’est labyrinthesque !!! heureusement qu’on a nos GPS et autres instruments de navigation !!!!
On décide aussi d’ancrer Myriades là, au milieu de l’eau douce
et de remonter un méandre jusqu’à la cascade. On y arrive, seuls au monde. Ou presque. Parce que là aussi il y a des gens qui spontanément nous approchent et viennent proposer de nous montrer le chemin … Attachez votre bateau ici, mettez-votre pied là, faites attention ici ça glisse ! là vous pouvez vous mettre dans le trou d’eau et là-bas vous pouvez vous faire masser par la chute d’eau 😊 tout ça en langage des signes puisque nous ne parlons toujours pas le brésilien, et qu’ils ne parlent pas anglais … adorables et tout sympa les gars. Je reste craintive dans ces moments, où dans ces endroits reculés et perdus au milieu de rien, on ne sait pas ce qu’apporte une rencontre … un bon moment ou une embrouille ? on a toujours derrière la tête les « consignes de sécurité » et le « faites gaffe, ça peut être dangereux » qu’on nous ressasse régulièrement. Mais tout se passe bien, et on va continuer à remercier nos bonnes étoiles assidument.
Nos expériences aquatiques nous amènent maintenant à reprendre la mer, la haute, la vraie, de jour et de nuit, pour rallier Rio. Temps estimé : 5 bons jours de nav. Sur notre route se pointera un archipel tooooout petit (non, pas si petit, +de 900 km2) de cinq îles, qui pourrait bien être un stop (et un spot) sympa pour une nuit de repos : l’archipel des Abrolhos. Cet archipel tire son nom d’un adage marin « quand la terre s’approche, ouvre les yeux » « abre os olhos » … et ça en vaut la peine, d’ouvrir nos mirettes !!!
Paysage magique, épuré, vierge d’impact humain (sauf les 5 militaires qui vivent sur l’ile) en tout cas vu de loin. Les frégates y vivent en colonie, les mâles cherchant à séduire les demoiselles avec leur gilet jabot gonflable rouge écarlate, et ça parade, ça cancane, ça pérore, ça vole et ça plane, c’est fabuleux d’assister à tout ça.
On y arrive sous le soleil, les quelques palmiers apparaissent au détour du rocher, on ancre à l’abri, sous le vent d’un ilet. Puis les trains de grains reprennent leur cours, et les alternances de bleu-gris-noir-pluie-soleil offrent un spectacle « son et lumières » magique.
Les Abrolhos c’est l’élément « phare » de ces 5 jours, mais pour le plaisir, je vous retranscrits ici notre « journal de bord en navigation », puisque depuis quelques temps, comme vous avez pu le voir, on peut vous publier un petit « news du jour » sur la mappemonde quand on est en mer. Mais une fois arrivés, on les efface … donc voici nos petits articles quotidiens …
Si tu vas à Rio, n’oublie pas
Wed Apr 24 2019
Ça y est, on est en route pour Rio de Janeiro …
Avec nos chapeaux bien sur !!!
On quitte l’Etat de Bahia, et on file droit au sud, un peu plus bas.
On quitte l’eau à 30-32 degrés pour retrouver une eau plus tempérée vers 24-26 degrés autour de Ilha Grandé.
Quelques 600 miles nautiques le long d’une côte rectiligne que nous laissons bien loin de nous (pêcheurs, courant, et puis il y a plus d’air au large) et ±5 jours de mer, seuls au milieu de tout ce bleu. Il n’y a personne pour le moment ! Partis hier vers 15h, on n’a pas croisé un seul pêcheur ni d’autres navigateurs.
La nuit a été calme, petits airs permettant de naviguer entre 4 et 7 nœuds sous GV et trinquette, lune généreusement à moitié pleine, bien éclairante. C’est marrant, ici son axe d’évolution est horizontal et non pas vertical comme « chez nous » ce qui fait que c’est sa grosse moitié du bas qui est visible, et sa moitié du haut invisible.
La pluie annoncée n’est pas au rendez-vous, les airs un peu trop tranquilles, il fait bleu en bas, bleu en haut, et chaud…, le soleil brésilien est sacrément brûlant, heureusement qu’on peut naviguer avec le taud !
On reprend nos rythmes de quart (veille, sieste, veille, sieste, … avec quelques intermèdes nourrissants) et comme on est en duo les nuits sont plus longues. J’ai toujours une fâcheuse tendance à devoir beaucoup dormir en mer, et Hervé lui fait des courtes siestes mais ce rythme-là n’est pas tenable sur 5 jours pour lui, donc on va ré-équilibrer ça rapidement. On a les deux besoin de 2 bons jours pour retrouver nos rythmes de navigateurs et notre équilibre dans le bateau quand ça bouge … patience patience …
Un joli banc de dauphins est venu jouer à l’avant du bateau ce matin, et c’est toujours le même bonheur de les voir surgir de nulle part, nous accompagner un moment en faisant la course, quelques pirouettes, des zigzags véloces frôlant la proue de Myriades, et puis d’un coup repartir et reprendre leur route.
On vous souhaite à tous une belle journée, et on vous embrasse fort fort fort !!
Mel & Hervé
Si tu vas à Rio, n’oublie pas … -2-
Thu Apr 25 2019
N’oublie pas de t’arrêter au milieu du grand bleu !!!
Après deux jours de slalom entre les grains, on vient de s’amarrer à une bouée du parc national de l’archipel des Abrolhos, c’est un petit paradis en pleine mer à mi-chemin entre Salvador de Bahia et Rio de Janeiro.
La seule compagnie visible : un grand nombre de fous de bassan, et des centaines de frégates, belles et majestueuses, immobiles dans le ciel, se laissant porter par les courants. A terre elles se reposent et puis draguent aussi !! Les mâles gonflent leur poche rouge sous le bec pour attirer ces damoisailes … Elles paradent, volent, piquent, planent, plongent en toute liberté, c’est magnifique.
Quelques palmiers plantés par les quelques militaires (planqués ?) qui habitent l’archipel bordent la plage de sable doré, tout le reste n’est que cailloux, herbe verte, rochers et falaises. Les cancans et les cancannages de tous ces oiseaux, le bruit des vagues contre la coque, et le souffle de l’océan qui vient se briser sur les rochers et nous bercer de sa musique lancinante, c’est une pause bien agréable après nos deux jours de nav, et avant les 3 prochains.
L’eau est délicieuse, évidemment avec ses 28 degrés c’est tout facile, mais il parait que les requins aiment bien ce recoin, alors autant vous dire que la baignade ressemble plus à un gros plouf qu’à un long bain …
Et puis sinon coté bateau, comme d’hab il y a toujours des couacs … cette fois c’est le sail-drive qui s’accapare les talents de Hervé : de l’eau salée s’est infiltrée dans le circuit, et le mélange eau-huile donne une jolie mayonnaise grisâtre-verdâtre qu’il faut purger et remplacer par de l’huile neuve … cette petite mécanique n’aime pas l’eau salée !!! La question importante, c’est : la purge suffira-t-elle, ou faut-il sortir le bateau de l’eau pour faire une vraie vidange, et changer les joints endommagés… ? Réponse quand Hervé aura fait la troisième purge ! On croise les doigts pour que ce soit suffisant !!!
Des myriades de bisous s’envolent vers vous, tout salés et un peu mouillés d’eau de mer et d’eau du ciel. Bizzzzz
Si tu vas à Rio … épisode 3
Fri Apr 26 2019
La nuit au creux de notre petit archipel a été immensément bienvenue et réparatrice. Imaginez, le capitaine a dormi 10 heures d’affilée, au lieu des 5-6 habituelles … c’est vrai qu’il ne chôme pas sur le bateau ! Toujours sur le qui-vive, toujours actif, en train de régler une voile (comme si on était en régate), de réparer un truc (y’a tout le temps quelque chose qui lâche), de réfléchir à comment solutionner un problème, de refaire une vidange du sail-drive (pour le moment le moteur n’a pas trop tourné, on a assez de vent), de mettre l’hydroG à l’eau, de sortir l’hydroG de l’eau, de regarder la carte, de prendre et reprendre la météo, de faire une partie de backgammon, de chercher une info, enfin bref, parfois je me demande où il cache ses ressorts ou sa pile … Quand en plus il dort pendant ses quarts, ce n’est évidemment que d’un seul œil et sur une seule oreille (ça c’est normal, je ne connais personne capable de dormir sur ses deux oreilles ! … mais beaucoup d’entre nous savent les fermer toutes les deux en même temps …)
On slalome entre les grains depuis hier, c’est vraiment le jeu du chat et de la souris … et la souris est souvent mouillée !!! Mais ça va, les coups de vent ne sont pas trop fort. On croise les doigts pour la suite ! On commence vraiment à sentir le changement de température, il fait plus frais la nuit (ma polaire a fait son retour) mais le soleil reste cuisant durant la journée.
On a un peu de mal à se faire au rythme du soleil ici … le jour pointe à 5h15, 5h45 le soleil se fait déjà bien sentir, et à 16h30 le jour décline. 18h, nuit noire, on a l’impression qu’il est 21h … en plus ce soir la lune daignera se pointer seulement à minuit, donc la mer et le ciel seront bien noirs… rajoutez-y quelques gros grains gris et pleins d’eau, et vous aurez un tableau très foncé…
Il nous reste 370 miles à parcourir pour arriver à Rio, et vu la météo il se peut qu’on fasse un stop en route à terre. On vous tiendra au courant.
Mille doux gros becs du fond du cœur
Si tu vas à Rio … épisode 4
Sat Apr 27 2019
B’en aujourd’hui … rien à déclarer.
Pétole molle comme on dit !
Quelques nœuds de vent nous ont vaguement soufflé dans les cheveux, le moteur a beaucoup officié en contenant sa mayonnaise (prochaine vidange demain soir), quelques poissons volants, pas de poissons pêchés (faut dire qu’on n’a pas mis les cannes à l’eau), soleil dur toute la sainte journée, pas de nuages au-dessus du pont, pas de lune ce soir avant minuit 1/2, et heureusement pour l’instant pas de grains à l’horizon …
La GV est prête pour la nuit (1 ris pris), le génois est bien gonflé, la baume grince sous l’effet du roulis, on est un peu ballotté de droite et de gauche puisqu’on est maintenant en régime « vent arrière ». Ce qui a un gros avantage : le bateau est plus ou moins plat, on peut faire plus de choses et plus profiter de l’espace, sans se tenir tout le temps …
Voilà pour quelques News de la journée, pas de high-light particulier.
Rio est désormais à 230 Nm et on risque bien de s’arrêter demain soir du côté du cap Frio ou à Buzios …
Plein plein pleeeeeeeeeeein d’énormes smackssssss … et pour le plaisir, voilà un aperçu des ciels de ces derniers jours …
Si tu vas à Rio … épisode 5
Sun Apr 28 2019
Alors autant la journée d’hier était molle, que cet après-midi est pire encore … on a aussi peu de vent (10 kn à peine), mais cette fois plein arrière, donc il avance en même temps que nous, du coup on a l’impression qu’il n’y a pas d’air.
La nuit par contre, à fond les ballons depuis 20h jusqu’à 9h ce matin ! De looooooooongs moments entre 20 et 25 kn, vitesse du bateau entre 7 et 8 kn, ça dépotait !!! 177 miles en 24 heures, c’est pas mal du tout …
Notre zone de navigation se situe dans une région où il y a très peu de fond, ce qui rajoute du piment sur notre trajet sous forme de vagues, un peu dans tous les sens. J’ai retrouvé la sensation de dormir dans une machine à laver – quoique finalement la machine à laver doit être plus confortable … tu ne tournes que dans un sens … – c’était plutôt la sensation « dormir dans le fauteuil passager d’une alpine Renault en pleine course de côte par nuit noire sans phares » … super confort …
L’autre piment de la nav de nuit dans ces eaux c’est le nombre de bateaux sans AIS (sans balise) et non identifiables au radar (bateaux en bois et trop petits) mais heureusement bien éclairés qui sillonnent le plan d’eau. On s’est retrouvé face à un mur de pêcheurs tout à coup, à se demander par où passer … foncer dans le tas ? Contourner ? Si oui, par « dessus » ou par « dessous » ? Quand tu es sous voiles, c’est une question importante car c’est lié à la maniabilité du bateau ; et quand en plus tu avances à fond la caisse, il faut anticiper … avec peu de visibilité … vas savoir à quelle distance se situe cette petite lumière sur l’eau … Donc nuit sportive, décontractée pour Hervé, plus tendue pour moi, je le dis sans fard.
On a remis la risée Volvo en route pour arriver à Buzios de jour. Petite halte pour découvrir ce haut lieu du tourisme brésilien que la jolie BB a contribué à faire découvrir, puis après halte au Cap Frio, et puis direction Rio !
Et puis si vous avez envie de réagir à nos « posts » ou simplement nous donner de vos nouvelles, c’est avec un immense plaisir que nous vous lirons !!! C’est par là : myriades@myiridium.net
Tanto grande abraços os amigos e os pequenos corações ! On boira une caïpi en pensant fort à vous …
Si tu vas à Rio … épisode 6
Wed May 01 2019
Coucou les amis terriens !
On a finalement choisi de s’arrêter deux fois sur la route de Rio : on a passé deux nuits dans la baie de Buzios, et ce soir on dort quelques heures dans une petite crique tout seuls au Cabo Frio … enfin, tout seuls … hum !
Buzios, petit bourg charmant au nord de Rio où beaucoup de Cariocas viennent passer le weekend ou un petit moment hors du temps. De grandes plages, des jolies criques, des routes pavées (donc on avance lentement), une végétation luxuriante, plantes vertes en tout genre et buissons fleuris, une eau assez claire sur fond de sable blanc, c’est tout joli et tout simple. Le temps ici se passe pour les locaux dans l’eau (on y discute en barbotant, on y boit son verre de bière ou sa caïpi) , un peu à la plage (pour les selfies, toutes les poses sont permises, et étudiées !), au bar (avec les potes), dans les boutiques (avec la carte bleue), autour d’un groupe d’amis qui chantent et jouent quelques airs de bossa-nova et autres rythmes entraînants, à bord de l’une des nombreuses « barques à touristes qui passent de crique en crique la musique à fond), la vie y est plutôt douce … et agréable !
Buzios s’est fait connaitre par la présence de Brigitte Bardot dans ses belles années, on y trouve sa statue, et nombreux restaurants et autres lieux s’en inspirent.
A deux heures de Buzios, on arrive au Cabo Frio, cap qui marque un changement d’inclinaison de la côte qui part gentiment à l’ouest maintenant, en direction de Rio.
Eaux turquoise et fortement fréquentées !!! On s’y arrête pour piquer une tête, mais avant de pouvoir poser l’ancre dans ce sable tellement blanc, on a slalomé entre baleine … (yesssss, une belle baleine en plein repas) … bateaux-touristes en nombre (ils se suivent carrément à la queue-leu-leu, déversant leur flot de toutous sur les plages idylliques -qui du coup ne le sont plus-) … et grande surprise de 80 mètres de long, noire luisante, portant le petit nom de S30 … un sous-marin !!! A flots !!! Il est venu prendre son coffre pas loin de nous. Pas mal d’hommes sur le « pont » venant humer le bon air et assister à la manœuvre, homme-grenouille à l’eau pour aller passer l’amarre à la bouée, c’était intéressant d’assister à tout ça, et assez unique !
Et ils dorment à côté de nous tous ces hommes de sousleau, autant dire qu’on n’est pas seuls malgré la plage désertée à 16h30 par les derniers bateaux-taxis.
Cette jolie plage … langue de sable blanc, sur laquelle les parasols multicolores s’égrènent pour le plaisir des baigneurs, petits bistrots pour se rafraichir durant la journée, eau claire et transparente, encore à 26 … Arrivés à 16h, on a pris nos palmes, fermé Myriades, coincé la clé dans le maillot de bain, et on est allé boire une petite spécialité locale avant que la nuit tombe. Et puis retour au bateau à la nage … assez plaisant !!
Le seul bruit autour de nous : les grillons (ou leurs cousins), quelques oiseaux qui s’appellent et discutent, le ressac, un chien qui passe sur la plage, le clapotis des vagues contre la coque … et les machineries du sous-marin … !
A suivre : un petit repas fait maison, quelques heures de sommeil, et puis nous lèverons l’ancre à 3h du mat pour rejoindre Rio et y arriver dans l’après-midi. Demain nous serons absorbés par cette mégapole … on se réjouit d’y jouer les touristes et de la découvrir !!!
Plein de gros becs à vous tous, et à tout soudain !
Quand tu arrives à Rio … épisode 7
Sat May 11 2019
Quand on arrive à Rio le 1er mai dans l’après-midi, le relief incroyable nous surprend et nous réjouit. Les morros (les buttes abruptes de granit) s’élèvent à différentes hauteurs, hissant haut leur végétation, leurs falaises et leurs favelas. Tout est dans des tons bleutés car la brume s’est invitée dans le ciel cariaci. Arrivant de jour, on devine le Christ Rédempteur au loin qui surplombe la baie, et on longe le Pain de Sucre qui nous toise du haut de ses 380 mètres.
Notre marina est située de l’autre côté de la baie de Rio, nous devrons donc prendre un ferry pour aller en ville. La crique de Charitas nous abrite pour quelques jours, le club nautique assez actif et la piscine très agréable … car l’eau de la baie est, comment dire, pas très claire ni très propre … 12 millions d’habitants, des pêcheurs en nombre, les puits de forage, le transit maritime, il y a de quoi polluer l’environnement ici …
Rio, 5 jours de visite, quelques jours de récup et de préparatifs, et nous voilà déjà repartis. Promis juré, on vous en raconte quelques chapitres sous peu. On vient d’atterrir à Ilha Grande, les oiseaux exotiques chantent dans la forêt, l’eau calme clapote contre les rochers, les grillons chantent, les bateaux-taxis sont enfin repartis, c’est incroyablement calme et serein ici.
Plein plein de doux gros becs à vous toutes et vous tous
Voilà voilà pour ces histoires d’eau en allant à Rio.
Le prochain chapitre de l’histoire ? b’en Rio pardi !!!
Bisous bisous les amis
Ce matin, enfin du calme à la maison, je me plonge dans votre voyage avec délice, je hume, j’écoute, j’imagine, je sens, je vois, c’est comme si j’y etais! Ici les oiseaux chantent, l’eau du lac est aussi bleue, tvb. Gros bisous à vous heureux navigateurs!!